Vous souhaitez découvrir des pratiques alternatives et écologiques pour aménager et entretenir votre terrain? La halte environnementale est faite pour vous.
Se connecter à la nature
La halte environnementale est un havre de verdure où il fait bon se promener, se détendre et s’instruire. Des animations y sont régulièrement proposées, surtout l’été.
- Chaque section du jardin aborde une thématique différente :
- l’agriculture urbaine
- les plantations hors terre
- la protection des insectes pollinisateurs
- le compostage domestique
- la récupération de l’eau de pluie
- l’entretien écologique des pelouses
- les toits verts
Agriculture urbaine
L’agriculture urbaine désigne la production de fruits et légumes au cœur des villes. À la différence de l’agriculture traditionnelle, elle se pratique sur de petits terrains. Les cultures peuvent être réalisées de diverses manières : en pleine terre, dans des bacs ou des pots ou sur des murs.
À la halte environnementale, les potagers sont cultivés en hauteur, dans des bacs en bois fabriqués par le centre de formation horticole de Laval. En alliant plantes potagères et fleurs comestibles, on joint l’utile, l’agréable et le beau!
L’agriculture urbaine contribue à :
- réduire son empreinte carbone
- rafraîchir la ville
- favoriser une alimentation saine et locale riche en nutriments
- réduire ses dépenses alimentaires en produisant ses fruits et légumes.
En savoir plus sur l’agriculture urbaine
Ruches urbaines
Les ruches urbaines contribuent à la sauvegarde des abeilles, indispensables à l’équilibre de l’environnement, et à la biodiversité en ville.
Du printemps eu début de l’automne, vous pouvez observer le va-et-vient des abeilles en toute sécurité. Les ruches sont installées dans un enclos entouré d’une moustiquaire et les portes des ruches sont orientées dans la direction opposée au sentier piétonnier. D’ailleurs, les abeilles piquent rarement. Si elles le font, c’est seulement pour défendre ou secourir leur colonie.
En hiver, une isolation est installée autour des ruches. Les abeilles qui vivent dans chaque ruche se regroupent en son centre pour former une grappe. Le cœur de la ruche maintient ainsi sa chaleur jusqu’à 25°C, même par grand froid!
Les abeilles ressortent au printemps, dès que la température le permet.
Le projet des ruches urbaines a été réalisé grâce au soutien financier de la Fondation TD des Amis de l’Environnement.
L’abeille est un maillon essentiel de notre écosystème : en transportant le pollen de fleur en fleur lors de ses vols quotidiens, elle assure la pollinisation de nombreuses espèces végétales :
- Une seule abeille peut visiter jusqu’à 700 fleurs par jour dans un rayon de 5 km.
- Au Québec, 40 % des produits alimentaires contenus dans notre assiette proviennent indirectement ou directement du travail des abeilles par la pollinisation des fruits, des légumes et des autres plantes.
- Au Canada, la contribution économique de la pollinisation par les abeilles dans les cultures est estimée à 2 milliards de dollars.
Diminution inquiétante des populations d’abeilles
Les populations d’abeilles connaissent un déclin important partout dans le monde causé par :
- l’utilisation massive de pesticides
- la perte de biodiversité (monoculture)
- l’apparition de nouveaux parasites et de maladies.
Il est possible de goûter au délicieux miel produit dans nos ruches à l’occasion des ateliers d’ouverture et de divers événements. Restez à l’affût des activités offertes au Centre de la nature.
Le saviez vous ?
Le miel contient des vitamines naturelles, des enzymes et des antioxydants.
Pour produire un seul kilo de miel, les abeilles voyagent l’équivalent de 4 fois le tour de la terre (160 000 kilomètres) et butinent près de 4,5 millions de fleurs.
Une ruche produit de 10 à 40 kg de miel par année.
Une ruche compte environ 50 000 abeilles qui s’activent sans relâche dans un but commun : assurer la survie de la colonie. Chaque individu joue un rôle bien précis.
La reine
- Elle donne naissance à toutes les abeilles de la ruche.
- Elle peut pondre jusqu’à 2000 œufs par jour en été.
- Elle ne sort jamais de la ruche, sauf pour le vol nuptial.
Les mâles (faux-bourdons)
- Ils sont quelques centaines.
- Ils se font chasser de la ruche par les femelles à l’automne.
Les larves
- Elles sont nourries de gelée royale, de miel et de pollen.
- Elles se transforment en nymphe, puis en abeille.
Les ouvrières
- Ce sont uniquement des femelles.
- Elles ont une espérance de vie de 30 jours environ.
- Elles sont plusieurs dizaines de milliers dans la ruche.
- Durant leur courte vie, elles occupent tour à tour plusieurs rôles :
- Nourrice : produit de la gelée royale pour les larves.
- Maçonne : fabrique de la cire.
- Magasinière : ramène le nectar dans les alvéoles et fabrique le miel.
- Butineuse : récolte le nectar et le pollen.
Le saviez vous ?
Pourcentage des pollinisateurs invertébrés, en particulier les abeilles et papillons1, menacés d’extinction.
Hôtel à insectes
Il s’agit d’un refuge et d’un lieu de ponte pour les insectes bénéfiques pour le jardin :
Les insectes auxiliaires contribuent naturellement à l’équilibre du jardin en se nourrissant des parasites comme les pucerons, les cochenilles, les limaces, les escargots, les araignées rouges, les chenilles et les acariens.
Les pollinisateurs assurent la fertilité des plantes.
Les prédateurs
- Le carabe vit dans des morceaux de branches ou une vieille souche.
- La chrysope vit dans une chambre fermée remplie de paille et de fibres de bois.
- La coccinelle vit dans des cocottes ou des planchettes empilées.
- Le forficule, aussi appelé perce-oreille, vit dans un vase rempli de paille.
- La guêpe solitaire vit dans des bûches percées de trous ou des tiges creuses
- Le syrphe vit dans des tiges creuses.
Les pollinisateurs
- L’abeille solitaire vit dans des bûches percées de trous ou des tiges creuses.
- Le bourdon vit dans une fermée remplie d’un mélange de terre et de paille, avec une planchette d’envol.
- Le papillon vit dans une chambre fermée remplie de branches torsadées.
Pour attirer les insectes et favoriser leur installation, voici quelques principes à respecter :
- Placer l’hôtel face au soleil.
- Placer l’hôtel près d’un jardin de fleurs.
- Surélever la structure pour éviter l’humidité.
- Ajouter un toit pour diminuer l’infiltration d’eau.
- Créer des microenvironnements diversifiés faits de bois non traité et d’essences résistantes à l’eau (pruche, chêne) et de matériaux variés (argile, tiges, bûches, cocottes).
Mur végétal
Planter des végétaux sur un petit terrain, c’est possible! Ce mur végétal, qui procure ombre et verdure aux visiteuses et visiteurs de la halte environnementale, en est la preuve.
En plus d’embellir, la végétalisation des murs contribue à lutter contre les îlots de chaleur. En effet, les plantes rejettent de l’eau dans l’air par évapotranspiration. Il fait donc plus frais.
Toit vert
Le toit du cabanon d’une des 3 entrées de la halte environnementale est végétalisé. Vous ne pourrez pas le manquer.
Le toit vert contribue à :
- réduire les coûts énergétiques en assurant une isolation naturelle
- protéger la toiture et prolonger sa durée de vie
- renforcer l’insonorisation du bâtiment
- embellir le paysage urbain en créant des espaces verts en hauteur
- purifier l’air en captant le CO2 et les particules polluantes et produire de l’oxygène
- retenir jusqu’à 75 % des eaux de pluie et ainsi prévenir les risques d’inondation et de refoulement d’égouts et diminuer l’érosion et la contamination de l’eau potable.