Savez-vous ce qui a poussé Stéphane Boyer à s’engager en politique? Connaissez-vous ses projets et ses ambitions pour la Ville?
Apprenez-en plus sur le maire de Laval.
Découvrez qui est Stéphane Boyer
L’affection de Stéphane Boyer pour sa ville natale et son désir de contribuer à son développement sont les raisons qui l’ont poussé à entrer en politique municipale.
Diplômé en communication et en droit, auteur, entrepreneur et ancien travailleur en aide internationale, il a vécu en Afrique du Sud et au Mexique. Ouvert sur le monde, il veut faire de Laval un acteur important au Québec, au Canada et à l’international.
Élu conseiller de Duvernay–Pont-Viau en 2013 et 2017, il devient en 2021, à 33 ans, le plus jeune maire de Laval. Il est avant tout un citoyen engagé pour sa communauté :
- Soucieux de rendre des services de qualité et de proximité.
- Déterminé à protéger et valoriser son territoire.
- Résolu à bâtir une ville solidaire et sécuritaire.
- Enthousiaste à stimuler l’économie et l’attractivité de Laval.
En 2016, il a été reconnu personnalité de la relève municipale par l’Union des municipalités du Québec, et désigné comme l’un des 50 leaders mondiaux de demain par le gouvernement français.
Stéphane Boyer et la Ville de Laval
Sa priorité
Faire de Laval une ville verte, familiale et sécuritaire.
Son endroit incontournable
Le Centre de la nature.
Son trésor caché
La berge de la Plage-Idéale à Auteuil, un site boisé magnifique en bordure de la rivière des Mille Îles.
Sept questions à Stéphane Boyer
Apprenez-en plus sur le maire de Laval, ses motivations, ses inspirations et sa vision pour la Ville. Cette entrevue est extraite du bulletin municipal Vivre à Laval, publié au printemps 2022.
Ce qui m’a motivé à faire le saut de conseiller municipal à maire, ce sont tous les beaux projets en préparation qui vont bonifier les services offerts à la population lavalloise, des projets qui me passionnent et auxquels j’ai envie de participer.
J’ai passé 3 ans de ma vie dans des pays en voie de développement et j’ai réalisé que les choix que les gouvernements font ont un impact important sur nos vies. Je souhaite contribuer à la réflexion et aux décisions.
Je voulais aussi participer à changer l’image de Laval, qui a malheureusement été ternie à une certaine époque.
Je dirais d’être à l’écoute. Dans une société, on n’est pas tous pareils, on n’a pas tous le même point de vue, on ne voit pas tous la vie par la même lunette. Mais en étant élu, on se doit de représenter l’ensemble des citoyennes et citoyens. Bien sûr, chaque personne élue porte une vision, un idéal pour sa ville. Mais nous devons être sensibles aux autres points de vue et capables de prendre le pouls du terrain. Il faut être à l’écoute de la population, des gens de son équipe, du conseil municipal et de l’administration publique.
Dans une démocratie, il y a plein de personnes qui mettent la main à la pâte. Ce qui fait qu’on tend vers une direction ou une autre pour une décision ou un projet dépend de la vision du maire et de celle de l’administration, des débats entre conseillères et conseillers municipaux et des commentaires faits par les citoyennes et citoyens durant les consultations publiques.
En fait, la politique, c’est une collision d’idées et de valeurs. Tout ça se mélange et finit par donner un résultat.
Je suis quelqu’un d’assez progressiste. Tout ce qui touche à l’environnement et au développement social me tient à cœur.
La culture est aussi une valeur très importante pour moi. J’aimerais faire de Laval une ville encore plus artistique et culturelle. L’art et la culture, c’est ce qui donne de la saveur au quotidien, qui permet aux gens de vivre des émotions et de créer des liens. Une ville sans émotions et liens sociaux, c’est un peu ennuyeux.
Enfin, j’ai également un côté entrepreneur très pragmatique, axé sur les sciences et l’efficience.
Nelson Mandela est quelqu’un qui m’a beaucoup inspiré. J’ai vécu 3 mois en Afrique du Sud en 2004. J’étais un jeune blanc qui habitait dans un bidonville noir quelques années après la fin de l’apartheid, et cette expérience a été extrêmement marquante dans ma vie.
Je trouve très inspirant le fait que Nelson Mandela ait réussi à aller au-delà de sa frustration personnelle, au-delà de la manière dont il était traité en raison de sa couleur de peau, pour rassembler les gens et changer la société sud-africaine.
Ce n’est pas exactement un conseil politique, mais je dirais que Marc Demers a été un bon modèle pour moi. C’ est un bel exemple de leadership. Il a toujours su faire confiance aux gens qui l’entouraient, aux autres personnes élues, au personnel de la Ville et à l’implication des citoyennes et citoyens. Il n’a pas cherché à imposer ses idées en frappant du poing sur la table.
Laval est une ville jeune et dynamique, une ville qui connaît une bonne croissance économique et démographique, et qui vit une effervescence culturelle depuis quelques années. Je pense vraiment qu’elle a tout l’avenir devant elle.
Notre plus grand défi est certainement la lutte contre les changements climatiques. À Laval, la majeure partie des émissions de gaz à effet de serre provient des transports. Il faut donc, entre autres, voir comment nous pouvons repenser les façons de nous déplacer.
Je la vois verte, entourée d’un grand refuge faunique et dotée d’un réseau de voitures électriques en libre-service.
Je la vois attrayante, familiale et inclusive, avec des quartiers animés et vibrants, une vie culturelle dynamique, un réseau d’établissements d’enseignement supérieur développé, une histoire mise en valeur.
Bref, je la vois comme un modèle à suivre.