Jardins

Créé en 2015 pour célébrer le 50^e anniversaire de Laval, le jardin alpin s’inscrit dans l’histoire du Centre de la nature.   

Un artisan monteur de pierre a conçu les assises du jardin et a construit des murets de pierre selon un savoir-faire traditionnel, c’est-à-dire sans mortier, en stabilisant chacune des pierres.   

En plus des murets et d’une immense auge, le jardin accueille la réplique d’une ruine construite avec du bois récupéré d’un bâtiment de ferme datant du début des années 1900.  

​Les plantes de rocaille, les plantes alpines et le majestueux mélèze de Sibérie planté au milieu du jardin règnent sur cet aménagement unique.  

Créé en 1984, l’ancien terrain de pétanque s’est métamorphosé en 2010, à l’occasion du 40^e anniversaire du parc, en un jardin coloré.  

Dès les premiers jours de mai, le jardin de la détente s’illumine de couleurs éclatantes avec la floraison des narcisses et des jonquilles, puis des azalées et des rhododendrons.  

Collection d’azalées et de rhododendrons  

Le jardin de la détente abrite une riche collection de 40 cultivars de rhododendrons et d’azalées, complétée par des heuchères au feuillage ornemental à leurs pieds.   

En allant vers le jardin des sous-bois, vous découvrirez une grande plate-bande de bruyères Calluna et Erica, de petits arbustes à feuillage persistant et des cultivars rustiques.

Le long d’un ruisseau reliant le grand lac au petit étang s’étendent deux plates-bandes aménagées avec soin par les bénévoles de la Société d’horticulture et d’écologie de Laval (SHEL). 

Les plantations offrent un spectacle haut en couleur, dominé par des tons chauds. La rudbeckie jaune, très présente, déploie sa floraison généreuse de la mi-juillet aux premiers jours d’octobre. Ses capitu​les jaunes se marient aux épis bleu violacé des véroniqu​es à longues feuilles et aux nuances d’orangé des hémérocalles.  

Une autre plate-bande accueille un mélange d’astilbes, d’onagres frutescentes et de barbe-de-bouc. Un saule tortueux y a été planté en 2007 pour souligner le 35^e anniversaire de la SHEL. 

Entre le jardin des sous-bois et le petit étang, des plantes sauvages, indigènes ou naturalisées, sont à l’honneur. Laurent Brisson, concepteur et artisan principal de cet espace, a sélectionné des plantes aux qualités ornementales remarquables.

Le jardin du sous-bois a été créé en 1996 sur une ancienne friche. Il a été agrandi au fil du temps.   

Dans cet espace naturellement ombragé par les arbres, des plantes indigènes et ornementales se mêlent pour former une palette de feuillages et de fleurs de toutes les couleurs.   

Avant d’être un jardin, cet espace était un bosquet. Les arbres et arbustes mal formés ou vieillissants ont été remplacés par des espèces indigènes sélectionnées avec attention : érable de Pennsylvanie, micocoulier occidental, cornouiller à feuilles alternes et sureau rouge.   

Une grande variété de plantes  

De nombreuses plantes ont été récoltées dans des zones vouées à la destruction pour être replantées dans le jardin des sous-bois, qui accueille aussi une centaine d’espèces d’azalées et de rhododendrons et une centaine d’hortensias à inflorescences.  

Créé en 1985, ce jardin se distingue par ses plates-bandes asymétriques qui s’étirent en longueur sur une ancienne friche.  

La conception originale de cet espace se démarque des jardins de collection traditionnels, révélant sous un nouveau jour le potentiel esthétique des plantes annuelles.  

Parmi les plantes présentes, on distingue :  

• les vraies annuelles : elles poussent, fleurissent et fructifient en quelques mois, à partir d’une graine.  

• les plantes cultivées comme des annuelles : ce sont des vivaces non rustiques comme les géraniums, des bulbes tendres comme les bégonias tubéreux ou des vivaces rustiques éphémères comme les pensées à grandes fleurs.  

La grande diversité dans le choix des espèces et des variétés permet aux horticulteurs et horticultrices de laisser libre-court à leur inspiration pour vous offrir des associations florales qui se renouvellent.  

En 1985, le Centre de la nature s’enrichit de son deuxième jardin : le jardin des arbustes. Pour ce projet, la Ville de Laval s’est associée à des entreprises horticoles locales.

L’objectif était de créer un espace éducatif présentant les arbustes décoratifs qu’on peut se procurer dans les jardineries et pépinières de la ville. 

Cette collection, qui s’étend sur près de 3000 m², compte plus de 750 spécimens, représentant une centaine d’espèces et variétés d’arbres et d’arbustes décoratifs, populaires pour certains, plus rares pour d’autres. 

Ce vaste jardin de 3000 m², créé en 2008, accueille un grand nombre d’échinacées, également connues sous les noms de marguerites roses et de rudbeckies pourpres, et des graminées ornementales.

En parcourant les sentiers qui traversent le jardin, vous pourrez admirer différents tableaux floraux composés de notre collection d’échinacées, qui comprend plus de 75 variétés et de graminées ornementales, qui conservent un beau feuillage jusqu’aux premières chutes de neige. 

Niché près du coin pâturage, le jardin des oiseaux est le plus récent des jardins du Centre de la nature.  

Deux grandes volières abritent plusieurs variétés d’oiseaux exotiques, telles qu’un paon bleu majestueux et des faisans.  

Des fleurs et arbustes, soigneusement sélectionnés, mais aussi des mangeoires, des cabanes et des ​bains ont été installés pour accueillir les oiseaux qui vivent au Centre de la nature ou y sont de passage.  

Les oiseaux du Centre de la nature

Saviez-vous que des malards barbotent sur les plans d’eau du parc dès la fonte des glaces? L’automne, ils partagent les lieux avec de nombreuses bernaches qui se reposent avant leur migration annuelle. Les grands hérons, quant à eux, bleus préfèrent le petit étang. Mésanges, pics, tourterelles, orioles, cardinaux sont aussi de la partie au Centre de la nature.

Le Centre de la nature abrite un jardin unique en son genre, créé à l’occasion du Symposium international de sculpture Laval 1990.  

Sur un parcours de 1,5 km, vous pourrez admirer 9 sculptures fascinantes, dont le discours plastique se réfère à diverses formes et interventions environnementales : 

Sans titre de Jean Brillant 

Pierre et brique, 3,05 m x 3,66 m 
L’œuvre de Jean Brillant intègre 3 thèmes : la carrière où ont été puisés les matériaux de construction qui ont servi à l’implantation de Ville de Laval; le triangle, synonyme d’harmonie, de proportion et de croissance vivante, reprend le concept d’abri et de fondation d’une société; et le chiffre 3, reconnu universellement comme un nombre fondamental, qui exprime un ordre intellectuel et spirituel. ​ 

Sans titre d’Émile Desmedt 

Armature métallique, béton et cuivre, 3,50 m x 2,50 m 
Émile Desmedt joue avec l’ambiguïté et la confrontation. Il oppose une grande forme conique gracile, dessinée dans l’espace, dont la structure filiforme est envahie par de nombreux petits cônes. La personne qui l’observe est confrontée à la fragilité apparente de la structure supportant tous ces petits éléments coniques lourds de métal et de béton qui remettent en question l’équilibre et la stabilité de l’œuvre. ​ 

Place aux oursons de Pierre Desrosiers 

Béton, et haie d’arbustes, 3,87 m x 7,16 m 
En référence à l’image traditionnelle du monument commémoratif dont les personnages illustrés sont représentés plus grands que nature, dominant du haut de leur socle la place, Pierre Desrosiers a conçu son projet comme une parodie. L’œuvre humoristique et ludique rappelle l’atmosphère détendue du Centre de la nature.  

Vestiges de Luc Forget 

Béton et terre. Élément central : 6,09 m x 6,09 m x 3,66 m 
Élément global : 9,15 m x 13, 4 m x 3,66 m 
[Retour à la ligne] L’œuvre de Luc Forget est majoritairement composée de pièces d’équipement immobilier ayant péniblement traversé le temps et subit les sévices de nos exigences sociales et économiques. L’œuvre permet nous permet de devenir témoin d’un futur lointain en assistant à l’ouverture d’un tombeau et au dévoilement de ses traces. Les œuvres de Luc Forget remettent en question nos coutumes et nos habitudes en regard de leurs conséquences historiques. 

Hommage à la déception de Paul Grégoire 

Fibre de verre, acier, pierre, 7,60 m x 5,49 m x 3,05 m 
« Est-ce qu’une sirène est le symbole d’un rêve inassouvi parce que son corps finit en queue de poisson? » Paul Grégoire dédie cette sculpture à « ceux qui naïvement pensent que le futur…» ​ 

Sans titre de Ivan Ressac

Béton et ciment blanc, 1,40 m x 2,23 m 
La sculpture est le résultat du passage de la matière chaotique à une forme organisée et harmonieuse. Pour Ivan Messac, « Préoccuper par la beauté et tenter d’accéder à la perfection devient pour l’artiste une nécessité de tous les instants. Mais la réalité le force souvent à négocier, tandis que le temps de l’œuvre n’a d’autre contrainte que sa propre discipline. » 

Célébration de Christopher E. Phillis 

Métal et acier, 3,66 m x 2,13 m x 2,13 m 
La sculpture doit être à l’image de l’humain et de son environnement : une intégration de formes, de masses et d’angles qui s’harmonisent. Christopher E. Phillis crée des éléments géométriques qui peuvent se répéter, s’agrandir, se courber et s’assembler de manière à restituer une forme aérienne harmonieuse. ​ 

Divination de Jay T. Unwin 

Acier et pierre, 213 cm x 91 cm 
L’œuvre de Jay T. Unwin fait appel à l’opposition d’éléments négatifs et positifs dans leur relation spatiale, métaphore des relations canadiennes entre l’ouest et l’est du point de vue géographique, linguistique et social. L’artiste considère l’art comme un langage universel capable de transcender les obstacles linguistiques et les différences culturelles.  

Pionnier anonyme de Bill Vazan 

Granit rose, 2,74 m x 2,74 m x 2,74 m 
L’œuvre de Bill Vazan s’inscrit dans l’esprit des projets déjà réalisés et inspirés par les monuments mégalithiques d’Angleterre et de Belgique. L’artiste utilise les lignes et les formes naturelles de la pierre pour y faire surgir, en gravant et en accentuant les volumes, le portrait d’un être humain. Une tête géante qui semble émergée de la falaise pour une veille continuelle.

Aménagé sur les rives d’un étang artificiel, entouré de magnifiques saules pleureurs, le jardin des vivaces englobe une vaste rocaille, traverse un îlot et s’étire sur plusieurs longues plates-bandes fleuries. 

Passez par l’entrée sud du jardin pour contempler un bronze de l’artiste Roger Langevin représentant un couple nu. La sculpture intitulée Nos traces… un héritage est une piste de réflexion sur les impacts des humains sur la Terre. 

Depuis la création du jardin au milieu des années 80, la collection de vivaces s’est enrichie et compte aujourd’hui plus de 150 espèces et cultivars. Le design privilégie de grandes plates-bandes informelles qui épousent harmonieusement les contours de l’étang.

Le jardin d’essai Norseco/Horticlub souligne la collaboration étroite entre le Centre de la nature et ce grainetier reconnu de Laval.  

Une plate-bande est dédiée à certains cultivars de plantes annuelles sélectionnés par l’organisation All-America Sélections, qui désigne chaque année les meilleures variétés de légumes et de vivaces au sein d’un réseau d’essais au Canada et aux États-Unis.  

Deux autres plates-bandes de plantes annuelles, dont une accueille une sélection de notre partenaire Norseco/Horticlub, complètent le jardin.